Connais-toi toi-même... avec un miroir ?
On a vu au dernier post comment une analyse de ses logs de messagerie instantanée pouvait permettre de mieux se connaître, en découvrant certaines particularités de la langue que l'on utilise. Un exposé de Gérard Berry me permet d'aborder l'outil idéal pour se connaître, au moins physiquement, le miroir.
Comme ses confrères informaticiens de l'Académie des Sciences (portes ouvertes de l'Institut pour ce weekend du patrimoine !), Gérard Berry est un excellent orateur. Dans un exposé très généraliste sur l'"ère du numérique", il a réussi à pimenter l'argumentation classique (les programmes informatiques sont partout, une bonne raison pour les débugger attentivement et les vérifier automatiquement) par des parenthèses et illustrations originales.
On a eu droit notamment à un petit test de cognition. Impossible d'en retrouver la référence sur internet après coup, voilà donc un dessin inspiré de celui qui nous était présenté. Il s'agit de regarder les deux visages et de dire si l'un vous paraît plus souriant que l'autre.
Alors ?
Vous l'aurez compris, celui de droite est simplement le symétrique de celui de gauche, et pourtant il semble plus content. Alors l'explication, ce serait en gros qu'à cause du "câblage du cerveau", on a plus tendance à regarder la moitié que l'on voit à gauche dans le visage des gens, c'est à dire la moitié droite de leur visage. Et là, gros problème...
Dans un miroir, on regarde donc principalement la partie que l'on voit à gauche dans le miroir, c'est à dire notre moitié gauche ! Un petit coup d'oeil rapide sur le miroir ne nous permettra donc pas de remarquer une anomalie sur votre moitié droite, qui sautera aux yeux de la première personne que vous croiserez !
Evidemment, j'ai la solution pour éviter ce désagrément : remplacer votre classique miroir par un écran plat, surmonté d'une caméra, afin de bien réaliser l'inversion et vous montrer à vous tel que les autres vous voient. Voilà ce que c'est, s'intégrer pleinement dans l'ère du numérique !
1 commentaire:
Apparemment cette histoire d'asymétrie va encore plus loin.
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